VILLE GALLO-ROMAINE - VOIE ROMAINE. (source La Documentation par l'image, 1953) J'observe la gravure : En haut, comment entre-t-on dans la ville? Quels véhicules y rencontre-t-on?De quoi est constitué le sol des rues ? Décris les boutiques. (Au fond, la porte d'Autun qui existe encore). En bas, quels matériaux constituent la route romaine? Comment franchit-elle le cours d'eau? Comnînent sont indiquées les distances ? Je cherche à étendre mes connaissances. Une ville gallo-romaine : AUTUN. AUTUN (ville gallo-romaine qui, après la conquête, remplace Bibracte) : « Son enceinte avait plus de cinquante tours circulaires. Elle était percée de 4 portes dont deux subsistent. Avec leur étage supérieur formant galerie et correspondant avec le chemin de ronde qui existait au sommet du rempart, ces portes sont les meilleurs exemples de ce genre d'architecture... Autun était aussi prospère que les villes les plus réputées du midi de la Gaule. Elle avait un théâtre et son amphithéâtre n'était dépassé que par le Colisée de Rome. Magistrats, nobles escortés d'esclaves, étudiants joyeux, artisans y circulaient chaque jour et, lorsqu'il y avait marché, le forum pouvait à peine contenir les marchands d'étoffe et de graines, les agriculteurs et les éleveurs qui y affluaient ». (D'après NIAUDE & HENON, Histoire du Nivernais). Une route romaine: Telle était, la solidité des voies de communication que les Romains savaient construire, qu'il en existe encore des débris dans presque toutes nos provinces. Elles sont formées de plusieurs couches de pierres encaissées dans une tranchée profonde d'environ deux mètres, battues dans du mortier et recouvertes d'un parement de gros blocs de granit ou de pierres volcaniques, taillés irrégulièrement, mais parfaitement joints. De mille en mille pas, s'élevaient, sur ces routes, les bornes milliaires marquant les distances et qui, plus élevées que les nôtres, formaient des colonnes ou d'autres petits monuments sur lesquels on gravait des inscriptions contenant, outre l'indication des distances, les noms des empereurs qui avaient fait construire ou réparer la voie. Avec ces voies, plus parfaites que ne sont les nôtres, les armées impériales se transportaient rapidement aux frontières et le simple soldat muni du livret sur lequel étaient marquées les étapes, rejoignait aisément les villes de garnison ou les campements échelonnés sur la route.